CADRE + (ROOTS)
CUISINE +++
SERVICE ++
SERVICE ++
Dans
la
série « Les cachettes d’Abidjan », nous vous présentons notre coup
de cœur : le maquis vietnamien. Ce spot asiatique situé aux 2
Plateaux-Vallon, bien caché derrière la rue des Jardins, est un endroit
difficile
d’accès et réservé aux connaisseurs. En véhicule, nous vous conseillons
d’aller
jusqu’au Gaïa’s Bed and Breakfast, de vous garer à proximité et de vous
renseigner auprès des vendeuses d’encas ou de cigarettes. À partir
de là, il vous faut descendre un chemin pentu rehaussé de sacs de riz
enterrés
et couper par un talus de pierres escarpé : le lieu se mérite. Pour vous
les filles, attention à la chute, les talons ne vous seront pas très
utiles
! Si
vous avez survécu, vous vous retrouverez sur un terrain plat où
apparait un maquis : paillotes, tables de jardin et cabanon en guise
de cuisine. Le patron vous accueille d’un large sourire : vietnamien venu
à Abidjan pour travailler dans les innombrables bouis-bouis asiatiques de la
capitale, il a tout quitté pour s’installer chez sa femme ivoirienne qui tenait
déjà le lieu afin de faire naître ce maquis hybride, à mi-chemin entre Hanoï et
Abidjan!
Il arrive régulièrement que nos assiettes ne soient pas vides en fin de repas, entre l’entrée appétissante et les plats tous plus bon les uns que les autres. Ce n’est pas évident de tout finir. N’hésitez-pas à demander vos reliefs à emporter si cela en vaut la peine, la pratique du doggy-bag est bien ancrée dans le lieu.
- Riz cantonais : riz revenu dans un petit
peu d’huile parsemé de ciboulette, de persil et de civette, agrémenté
d’omelette et de morceaux de crevettes fondantes en bouche. Passée la première surprise, il se révèle excellent et bien
meilleur que le produit surgelé que l’on retrouve dans trop de restaurants
chinois.
- Crevettes sautées à l’ail : entre la
saveur iodée et la fraîcheur des fruits de mer,
la coriandre fraîche et le petit parfum d’ail
(rien de méchant, ce n’est pas ce soir que vous ferez fuir Dracula !), on
ne trouve rien à redire.
- Mention spéciale aux nouilles sautées relevées
par une petite sauce soja et accompagnées de poulet. La viande est tout aussi fraîche que les
fruits de mers : un délice !
Il arrive régulièrement que nos assiettes ne soient pas vides en fin de repas, entre l’entrée appétissante et les plats tous plus bon les uns que les autres. Ce n’est pas évident de tout finir. N’hésitez-pas à demander vos reliefs à emporter si cela en vaut la peine, la pratique du doggy-bag est bien ancrée dans le lieu.
Alors
que penser de la vallée du Mékong ? Oui, pour un petit spot de semaine
entre amis pour dîner : les temps
d’attente sont corrects et le lieu prête à l’intimité. Non, si vous
aimez le compliqué, la climatisation, les lieux recherchés : les néons
sont lumineux et la musique vietnamienne est parfois difficile à
supporter. Avec un rapport qualité/prix excellent (13.000 Fr à 2 avec
boissons) et en dépit des escadrons de moustiques et des risques pour
accéder au lieu, on peut souhaiter vivre dangereusement et faire un
petit voyage vers l’Asie : le billet est low-cost mais le service et la
qualité sont au rendez-vous !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire