PRIX +
CADRE +
CUISINE +++
SERVICE +
SERVICE +
En ce drôle de mois d’octobre, nous cherchons un endroit pour déjeuner à deux au Plateau. Si les lieux ne
manquent pas pour faire manger au plus vite les travailleurs, une soudaine
envie de prendre de la hauteur (gastronomiquement et physiquement) nous pousse
vers l’Eperlan, situé en face de la BICICI. Après avoir gravi les trois étages
pour nous mettre en appétit, nous arrivons dans une salle au décor minimaliste
dont la climatisation glaciale à tendance à nous refroidir un peu. Direction la
terrasse pour avoir une vue imprenable sur l’agitation du Plateau, entre taximen
qui grillent les priorités, grosses berlines et vendeurs qui s’agitent. Les
serveurs, prévenants et efficaces, nous installent rapidement en nous proposant
la carte. Se pose alors la sempiternelle question de la disponibilité des
produits (75% de la carte).
1 - Entrée + plat : 1500 FCFA + le prix du plat
2 - Plat + dessert : 1500 FCFA + le prix du plat
3 - Entrée + plat + dessert : 3000 FCFA + le prix du plat
Le prix des plats oscille entre
3000 et 7000 FCFA pour les viandes, poissons et autres fruits de mers. Nous
choisissons les formules 1 et 2, en nous promettant de partager. Nous goûtons aussi un jus de fruits de la passion : fait maison, il est
frais et pas trop sucré (mais ce petit verre rempli à ras-bords semble tout de
même riquiqui et un peu cher…). Nous avions déjà testé les jus de gingembre et de bissap (hibiscus) : délicieux. L’entrée, quant à elle, est fidèle à la proposition : une rosace de fines lamelles d’avocat, saupoudrées
de quelques miettes de thon et d’une vinaigrette délicieuse.
Au bout de 20 minutes (moyen
côté timing surtout que la salle était vide !), nous recevons les
commandes :
- Carré de lieu, sauce à la
crème, champignons poêlées : la sauce à la crème est légèrement poivrée et
les champignons la parfument subtilement. Les haricots en accompagnement sont croquants et bien assaisonnés. Un plat rare dans les restaurants
ivoiriens et qui s’avère être bien maîtrisé. Néanmoins, une petite pointe
d’audace, comme une touche de curry, aurait rehaussé le tout.
Après ces généreuses portions, nous prenons une salade de fruits pour terminer sur une note légère. Si l’ananas et le pamplemousse apportent des accents acidulés, la plupart des autres fruits semblent effacés, gorgés d’eau... Une fin de repas correcte mais dont on peut largement se passer.
En bref, l’Éperlan fait parfaitement l’affaire pour un déjeuner entre collègues. C'est un lieu sans chichis, un paquebot calme qui joue sur des classiques, dans la simplicité d’un restaurant traditionnel amélioré. Les prix sont un peu en-dessous de ce que vous trouverez au Plateau (si l’on exclut les maquis du quartier). Les produits sont frais, les cuissons respectées et les assiettes copieuses. La fantaisie reste malheureusement une option.
- Poisson à la bassamoise :
un large filet frais, cuit dans une sauce tomate légèrement relevée avec des légumes mijotés (oignons, poivrons, tomates),
un trait d’ail et des herbes fraîches. En accompagnement, du riz et des
allocos (qui ont le mérite de ne pas trop dégouliner d’huile). Un classique parfaitement réalisé.
Après ces généreuses portions, nous prenons une salade de fruits pour terminer sur une note légère. Si l’ananas et le pamplemousse apportent des accents acidulés, la plupart des autres fruits semblent effacés, gorgés d’eau... Une fin de repas correcte mais dont on peut largement se passer.
En bref, l’Éperlan fait parfaitement l’affaire pour un déjeuner entre collègues. C'est un lieu sans chichis, un paquebot calme qui joue sur des classiques, dans la simplicité d’un restaurant traditionnel amélioré. Les prix sont un peu en-dessous de ce que vous trouverez au Plateau (si l’on exclut les maquis du quartier). Les produits sont frais, les cuissons respectées et les assiettes copieuses. La fantaisie reste malheureusement une option.
Un conseil : mieux vaut ne pas enchaîner directement avec une réunion sous peine de piquer du nez !
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